17 juin 2008

Petit instant de bonheur.



Figurez vous qu'un soir de la semaine dernière, je suis rentrée tôt : 18 heures 30.

J'ouvre les stores (fermés le matin pour empêcher que la chaleur ne pénétre dans l'appartement) et qu'est-ce que je vois ? Notre voisin endormi sur une chaise longue sur sa terrasse.
Ce voisin, en deux ans n'a jamais trouvé utile de répondre à notre salut. Je pense que pour lui, les autres locataires n'existent pas.
Dès les beaux jours, il vit dehors avec sa famille sans se préoccuper de la gêne qu'il peut occasionner.
Il a trois enfants qui ne cessent de pleurer et quand enfin ils sont couchés (jamais avant 22 heures malgré leur jeune âge) le père prend la relève en téléphonant sur son portable (ses correspondants doivent être sourds (il hurle) et très drôles (il éclate de rire sans arrêt).

Pour en revenir à ce fameux soir, il fallait que je trouve le moyen de réveiller mon voisin.


J'essaie la radio : rien, il n'entendait même pas alors que le son était tellement fort que je ne pouvais rester dans la cuisine.


Je monte et descend les stores brutalement : Ha! il commence à bouger... mais je ne peux quand même pas jouer avec les stores indéfiniment !


J'ai trouvé : je tape des casseroles les unes contre les autres tout en observant le voisin, cachée par mes rideaux.


Enfin, il s'assoie. Se frotte les yeux en baillant et cherche d'où peut venir le bruit. Son regard s'arrête sur ma fenêtre ouverte. Il gromèle quelque chose, ça ne doit pas être gentil, d'après l'expression de son visage. Il se lève et entre chez lui, il va sans doute finir sa "sieste" ailleurs.


C'est méchant mais je suis ravie ! Pour une fois c'est moi qui l'ait empêché de dormir !





04 juin 2008

Vieux !


Voilà, c'est fait ! Depuis hier soir nous savons comment nous sommes perçus par notre entourage : comme des vieux !
Pourtant à 59 ans, actifs, nous ne nous sentons pas vieux. L'insulte est tombée, comme ça, sans motif réel. Un voisin de parking à qui nous demandions de retirer son vélo pour nous permettre de rentrer.
Ce voisin n'est pas un gamin pour qui un adulte de 30 ans est un vieux, non, un père de famille d'une quarantaine d'années...

Nous avons mal mais il faut bien se rendre à l'évidence, nous sommes vieux.


Même en se disant que ce type qui à l'âge de nos enfants est très con, que dans moins de 20 ans il aura notre âge, il n'empêche qu'il nous a profondément meurtris.

Nous sommes vieux ! vieux ! vieux !