26 février 2008

Harcèlement : mode d'emploi








Pour avoir été victime de harcèlement au travail, j'en connais bien le mode d'emploi.

Le choix de la victime :
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas obligatoirement une personne fragile mais bien au contraire, une personne qui résiste, qui tient tête qui cherche à se placer en leader.

La mise en place :
Il faut isoler la victime pour la rendre vulnérable. Ce n’est pas très difficile, il suffit de faire comprendre à ses amis qu’ils pourraient bien être la victime de demain.
Le « chacun pour soi » fait son oeuvre, les amis se taisent quand ils ne se rangent pas aux côtés du harceleur.

La mise en oeuvre :
La victime est surexposée, traquée, provoquée à tout instant. Le moindre geste, la moindre parole, le moindre faux-pas est analysé, amplifié, divulgué et traité comme un événement de la plus haute importance.
La meute s’acharne, aboie, menace, déchire et mords la proie qu’on lui présente. Bien trop heureuse de se trouver du côté du plus fort.


Nous assistons actuellement à un harcèlement au niveau de l’Etat contre Nicolas Sarkozy.

Pour mieux comprendre, voici un article de l’INRS sur le harcèlement.

Réfléchissez bien sur cet article, surtout en ce qui concerne le paragraphe « les conséquences pour l’entreprise ».
Remplacez le mot « entreprise » par « Etat français » afin de mesurer l’ampleur de ce qui va se passer.

Comme dans une enquête policière, demandez-vous à qui profitera le crime.
Une chose est sure : pas à notre Pays !


24 février 2008

Baignade interdite !













J’ai vu sur une petite plage une grosse femme qui se baignait. Elle attendait que la nuit soit presque tombée et ses enfants restaient au bord de l’eau pour lui tendre une serviette dans laquelle elle se cachait rapidement dès sa sortie.

Elle ne faisait pas bruit, ne cherchait nullement à se faire remarquer. Pourtant chaque soir des imbéciles qui l’avaient probablement vue se déshabiller, l’attendaient sur les remparts pour se gausser et lui crier des insultes.

La pauvre femme s’éloignait précipitamment, suivie de ses enfants. Ils n’osaient pas remonter directement, ils longeaient la mer pour se fondre dans la pénombre et remonter loin de là.

Déçus, les imbéciles se dispersaient à la recherche, sans doute, d’une autre victime.

Durant plusieurs soirées, je n’ai plus revu la femme. Je l’avais presque oubliée quand un soir, en revenant de promenade et non plus en y allant, je l’ai croisée qui remontait de la plage. J’ai compris qu’elle avait fini par attendre que la nuit soit totale pour prendre son bain.

J’aurai voulu exprimer ma sympathie mais le groupe ne regardait personne comme s’il craignait encore des quolibets.

22 février 2008

Frais de recherche













J’ai acheté une selle de vélo sur Ebay et payé 9€50 par chèque.
Malheureusement, je ne sais pour quelle raison ce chèque a été débité pour ... 950 € !

J’ai immédiatement fait une réclamation à ma banque qui m’a répondu qu’on allait faire des recherches.

Une semaine plus tard, comme je n’avais pas de nouvelle, j’ai relancé ma conseillère. Elle m’a rassurée, les recherches étaient en cours.
J’ai eu la « mauvaise idée » de dire que j’avais la copie du chèque. Elle me demande de lui faxer et me rappelle. Elle trouve que la virgule après le neuf n’est pas très visible…que cela justifie l’erreur.
Je lui demande si selon elle, la somme en lettre est aussi matière à confusion. Elle reconnaît que non et qu’elle va faire activer les recherches. Ma photocopie n’est pas valable, il faut retrouver le chèque original.
Je suis immédiatement facturée 12€02 pour les frais de recherche.

La plaisanterie a cessé ce matin – après 17 jours d’attente. J’ai enfin récupéré mes 950 € (moins les 9€50 qui étaient dus) mais en ce qui concerne la rétrocession des frais il faut l’accord spécial du Directeur ( !!!).

La banque commet une erreur et JE dois payer les frais de recherche ! C’est n’importe quoi !

Ah ! oui, j’oubliais, ma conseillère ne pourra demander la rétrocession des frais que le 4 mars car elle part en vacances et … le Directeur aussi !









03 février 2008

Elections municipales








Quand en fin d'année le gardien d'immeuble "fait du zèle" pour que tout le monde le voit astiquer les portes, nettoyer le sol, monter les colis... cela me fait sourire.

J'ai envie de lui dire "mais oui, on t'a vu, tu les auras tes étrennes". Je trouve son comportement puéril attendrissant.

Mais quand je vois à onze heures, un dimanche, la balayeuse municipale sillonner les rues, quand le même jour, une heure plus tard, je croise 4 employés municipaux qui ramassent les papiers, je crie à l'hypocrisie !

Oui, hypocrisie, car de tels événements ne se produisent qu'à l'occasion des élections municipale.

On nous prend pour des truffes ou quoi ?