30 juillet 2007

Un autre "Pourquoi ?"







Quand je rentre pour la première fois (même après avoir pris rendez-vous) dans une banque je me trouve face à la conseillère la moins expérimentée ?

Vous savez, celle qui doit systématiquement demander la réponse à sa collègue avant de répondre, celle qui lorsqu’on lui demande un conseil de placement à le visage qui s’illumine en tendant le dernier prospectus qui se trouve sur son bureau et que « le Chef » lui a demandé de distribuer largement.

Pourquoi est-ce que j’ai toujours droit à la « bleue » de service ?

C’est mon argent quand même ! Comme beaucoup, je me donne du mal pour le gagner. Ne sommes nous pas en droit d’exiger que ces gens dont le travail consiste à le garder aient un minimum de compétences ?

Le meilleur gag qui m’est arrivé : je prends rendez-vous avec « mon conseiller » pour monter un dossier d’emprunt en vue de l’achat d’une maison en Bretagne.
Cela commence fort : elle n’a pas le logiciel qui lui permet de faire les calculs. A chaque simulation de montant elle doit aller à l’étage supérieur.
Le « jeu » dure 45 minutes. Nous commençons à remplir les imprimés. Comme il manque encore un montant elle se précipite à l’étage au dessus. Au retour, elle a une mauvaise nouvelle à m’annoncer : je n’ai pas droit au taux zéro !
L’idiote aurait pu commencer par vérifier ça, non ?
Elle propose de tout recommencer…
Non, ça va ! j’en ai ma claque !

Je n’ai pas acheté de maison en Bretagne mais j’ai changé de banque.






28 juillet 2007

Pourquoi ?













Quand je rentre pour la première fois dans un salon de coiffure on confie immanquablement ma tête à la coiffeuse la moins expérimentée ?

Le scénario est toujours le même : à un moment donné la pauvre fille reste tétanisée, le regard fixé sur son « travail », la main sur la bouche pour ne pas crier…
Les autres coiffeuses jettent des regards consternés sur ma tête.
La patronne arrive toutes voiles dehors et essaie d’arranger « ça » en se confondant en excuses.

Résultat : je ne retourne JAMAIS dans ce salon !






07 juillet 2007

Location de vacances



Nous avons réservé par l’intermédiaire d’une Agence un « Penty rénové ». Vous ne savez pas ce qu’est un penty ? alors voici la photo d’un penty.




Un penty



Celui que nous avons loué est minuscule ! En fait les propriétaire ont aménagé une pièce du penty en salle de séjour avec cuisine américaine. Au dessus, la chambre à laquelle on accède par une échelle très raide (il faut descendre à reculons) et le lit pour deux personnes est glissé sous la sous-pente de telle sorte que celui qui se trouve près du toit ne peut ni se relever ni encore moins s’asseoir !
Nous ne sommes que deux mais on se croirait dans une maison de poupées !
Heureusement le jardin est immense. Nous sommes en pleine campagne, à environ 6km de la mer. Nous sommes là uniquement pour nous reposer.

Nous sommes installés depuis trois jours, je profite du soleil, allongée top-less sur une serviette quand j’entend un joyeux « bonjour » au dessus de moi.
C’est le propriétaire qui est venu apporter quelques objets dans la partie du penty qu’il s’est réservée.

Quelques jours plus tard, re-belote, il revient accompagné de Madame qui nous annonce qu’après notre départ, ils vont faire une fête sur la propriété. Par conséquent ils arriveront le vendredi soir (nous partons le samedi matin) et coucherons là. Ils se feront très discrets.

En réalité, ils arrivent le mercredi soir ainsi que de nombreux amis avec des caravanes qui nous bloquent le passage, des enfants qui courent dans notre location, des tentes dressées à cinq mètres de notre porte… tout ce petit monde est bruyant, sans gêne, grossier… Nous restons le plus possible loin de l’habitation et quand nous rentrons nous restons enfermés. Quelle fin de vacances ! J’en pleure de rage !

Le samedi matin quand l’Agence vient faire le constat des lieux, nous sommes de très mauvaise humeur. A l’annonce du montant d’électricité à régler, nous avons un vrai choc !
Il n’y a qu’un seul compteur et depuis deux jours et trois nuits tout ce joli monde consomme du courant sans compter.
Ils ont installé des spots partout, la nuit on se croirait en plein jour !
La personne de l’Agence est furieuse. Elle informe les propriétaires que leur comportement (l’envahissement du terrain et leur tentative pour nous faire payer leur électricité) entraîne leur radiation immédiate de l’Agence.
A titre de dédommagement, notre consommation d’électricité nous est offerte !

C’est commercial, nous remercions l’Agence mais malheureusement cela n’efface pas le sentiment d’avoir raté la fin de nos vacances.

04 juillet 2007

Harcèlement !






Je craque : entre les fax de ventes privées de jeans et les invitations à 3 jours gratuits sur Meetic sont venues s'ajouter les offres d'assurance pour animal SantéVet !!!
Est-ce que c'est normal d'être importuné chaque semaine et sur plusieurs de mes adresses de courriel ?
En tout cas, moi ça ne m'incite pas, au contraire, j'éprouve du dégoût pour ces harceleurs !





02 juillet 2007

Paludisme







A l’approche des vacances de nombreux avertissements sont donnés concernant le paludisme (malaria).

On met en garde les voyageurs contre l’anophèle, ce fameux moustique femelle qui inocule la maladie. Ce moustique est reconnu comme seul porteur de paludisme.

J’ai vécu 13 en Afrique Equatoriale et je suis bien certaine d’une chose : les piqûres de moutmout (de son véritable nom - le simulie) me déclenchaient de super crises de palu !
Le simulie (moutmout) est un moucheron de couleur noire qui vit surtout dans les zones humides. Il pique la journée, surtout au coucher du soleil. Là encore, seules les femelles piquent pour nourrir leurs œufs.

Ces charmants hématophages vous attaquent par dizaines provoquant de petites morsures donnant l’impression de se faire dévorer vif.
La piqûre laisse une petite tâche rouge entraînant des démangeaisons et des oedèmes qui persistent pendant plusieurs jours.
Le moutmout (simulie) véhicule plusieurs maladies dont l’onchocercose, la cécité des rivières.

Si vous êtes piqués par ces petits moucherons, je vous conseille d’adopter immédiatement la dose curative (et non plus préventive) de votre traitement anti-paludéen.