Notation des sites par les internautes

A la base, l’idée de faire apprécier un site par les internautes, est très intéressante. Procurer enfin une interactivité pour rompre avec la passivité habituelle : on s’inscrit sur un annuaire ou sur un Top sites puis on ne s’en occupe plus…
Malheureusement, c’était sans compter sur l’internaute que j’appellerais Crétincrétine.
En mettant en place le système de vote, le webmaster avait bien prévu que chaque propriétaire de site irait se décerner la note maxi. Il a donc limité la possibilité de vote à 1 par 24 heures pour la même adresse (ID).
Ceux qui ont la chance de pouvoir voter de différents postes pourront tout au plus se donner 3 ou 4 notes maxi par jour. Même si c’est injuste pour ceux qui n’ont qu’un ordinateur, cela n’a rien de bien pénalisant. Il y aura dans chaque catégorie une dizaine de sites qui auront des scores de 2528 votes, et qui resteront en tête à se bagarrer jusqu’à épuisement… les autres, se disputeront les places au-dessous, plafonnant à une soixantaine de votes. Ces derniers seront toujours là des mois, voire des années après, les acharnés de la première place disparaissant aussi rapidement qu’ils sont apparus…
Donc, jusque là rien de bien gênant, sauf que certains n’ont rien trouvé de mieux comme procédé déloyal que d’infliger méthodiquement des notes négatives à leurs rivaux.
C’est ainsi que depuis plusieurs mois, Crétincrétine, s’amuse à noter un de mes blogs Fox story inscrit sur Boosterblog par des notes négatives (-5 pour un blog pourri).
Je ne dis pas que mon blog est extraordinaire mais il ne mérite certainement pas d’être maltraité ainsi.
J’y consacre du temps (rédaction et recherches) et de l’argent (documentation).
En deux ans je n’ai eu qu’un commentaire désagréable et il provenait d’une personne qui n’avait pas compris le sens d’un de mes articles.
Je suis révoltée par autant de bêtise ! Je blogue depuis trois ans et jamais je n’ai mis une note ou un commentaire négatif à qui que se soit.
Quand j’aime, je note et commente : quand je n’aime pas, je passe mon chemin…
Je ne sais pas quel comportement adopter. Lutter en continuant à voter pour moi chaque jour ou laisser Crétincrétine couler ma note jusqu’à ce qu’il ou elle s’en désintéresse ?

Un superbe cadeau vous est offert avec votre prochaine commande !

Il faut croire que ce genre d’argument marche toujours car le procédé commercial est toujours largement utilisé.
Pourquoi offrir des cadeaux qui ne sont que « l’image » d’un objet réel ? Un poste de radio qui pèse 10 grammes, des couverts qui plient quand on s’en sert, des serviettes de table qui ne résistent pas au premier lavage, autant de choses, souvent très laides dont on a honte et dont on se débarrasse très vite.
Pourquoi ne pas offrir un bon de réduction ou soigner davantage la qualité des produits commandés ? Tout simplement parce que ces « cadeaux » ne coûtent quasiment rien !
Leur prix (quelques centimes) est tellement dérisoire qu’il suffit que quelques clients, alléchés par le « cadeau », passent commande pour que tout le lot soit rentabilisé.

J’ai beau rôle de parler des « gogos » qui se font prendre par les cadeaux. Il y a quelques mois, j’ai commandé divers objets dont je n’avais pas expressément besoin, attirée par une pile de linge de toilette qui était offerte…

Quand j’ai reçu le colis, il n’y avait pas de linge de toilette.
J’ai cherché sur la facture, l’envoi était peut-être différé ? Une astérisque renvoyait en bas de page où il était rappelé que le lot de linge de toilette serait distribué en fonction des stocks disponibles… Stock dont on n’a bien entendu aucune idée. Il peut être de 10 comme de 100 000 exemplaires.
Je n’avais pas prêté attention à cette astérisque qui pourtant figurait bien sur la commande, écrite, il est vrai en très petits caractères et au bas de page.

Je refuse presque toujours les cadeaux, pour cela, il suffit souvent de ne pas cocher une case.
Je fais cependant exception pour les couvertures et les vêtements en « polaire » car mon chien et mes chats adorent que j’en fasse des nids douillets pour l’hiver.