22 novembre 2007

L'attente






Il faut attendre que les formalités soient accomplies.
Les informations nous arrivent petit à petit :
On a trouvé des traces de "vrillettes" dans le parquet. Nous demandons un devis pour le traitement mais l'entreprise précise qu'elle ne garantie pas l'efficacité car le parquet est ciré, elle propose un décapage complet pour un prix qui n'est pas dans nos moyens surtout pour quelques rares traces de vrillettes ! Nous traiterons nous-mêmes.
Le bois de la charpente va être traité par le vendeur, mais pas avant le mois de novembre, sûrement après que nous ayons signé l'achat.
Le rapport du cadastre n'indique aucune démolition prochaine ni modification des rues.
La Mairie n'utilise pas son droit de préemption.
Nous nous rendons à la banque dans l'intention de faire un petit emprunt qui nous permettrait d'aménager la maison. Nous sommes déçus. Nous n'avons pas droit au prêt à 0% et malgré les taux d'emprunt assez bas, notre âge et notre état physique ferait grimper le taux de façon exorbitante.
Nous allons devoir racler les fonds de tiroirs et nous trouver très démunis pour acheter le matériel rudimentaire.
Nous avions pris rendez-vous avec les propriétaires à la mi-octobre pour voir ce qu'ils pouvaient laisser ou ce qu'ils devaient débarrasser.
Nous annonçons notre arrivée pour le 18 octobre.



15 novembre 2007

La donation


Après avoir vainement essayé de comprendre, chacun résumant ce qu'il croit avoir saisi, nous décidons de suspendre l'enregistrement de l'acte.

Le lendemain, dès notre arrivée à l'atelier nous faxons à l'étude notre opposition à l'enregistrement de l'acte.

A neuf heures, nous sommes appelés par une secrétaire qui nous demande de confirmer notre fax. "On" va nous appeler dans le courant de la journée.

Vers 16 heures, un clerc m'appelle. La voix est douce et agréable, la personne me demande d'expliquer mon problème.

Je dis comment les choses se sont passées et le résultat de l'entretien : nous n'avons rien compris !

Toute la journée j'ai cherché des explications sur le Net et je commence à comprendre un peu...

Elle ne se montre nullement étonnée de l'attitude du notaire. Elle m'explique gentiment les points qui me semblaient obscures, elle me laisse parler, écoute attentivement et s'exprime avec un vocabulaire "normal".

Après avoir retransmis les explications à mon époux, nous levons l'opposition.

Nous sommes déçus, nous attendions du conseil, nous n'avons eu affaire qu'à un technicien-robot.

04 novembre 2007

Notaire










Dès que je l'aperçois, je ressens une vive antipathie pour cet homme. Pour dire bonjour, il ébauche un sourire mais cela ne lui donne pas un air plus agréable.
Il dit de nous installer et s'écrie aussitôt d'un ton agacé "Ah ! non ! mettez-vous l'un à côté de l'autre !
Il s'assoie et commence immédiatement en disant que nous avons souhaité (par ignorance), faire une donation réciproque mais que l'acte à faire est un testament. Il s'explique : pour ne pas léser nos enfants etc ...
Il nous explique 10 minutes que la donation n'est pas la mesure la plus favorable pour nos enfants.
Nous essayons de l'interrompre sans succès. Enfin, quand il daigne se taire, mon époux, agacé lui dit que nous ne l'avons pas consulté pour favoriser nos enfants mais au contraire pour nous protéger mutuellement "contre" nos enfants.
Le notaire est scandalisé. Nous ne lui étions pas sympathiques, nous le dégoûtons à présent. Il refuse d'entendre nos explications.
Il débite des mots que nous ne comprenons pas et quand nous demandons une explication, il reprend tout depuis le début avec les mêmes mots.
Nous nous sentons comme deux imbéciles.
Au moment de signer mon époux dit qu'il ne peut signer un document qu'il ne comprend pas. Le notaire ré-explique encore mais toujours dans son jargon.
Je transpose ce que j'ai compris dans mon langage mais il nous embrouille encore plus.
J'en ai marre ! Nous signons le coeur lourd. Dehors nous nous regardons bien dépités. Nous n'avons RIEN compris !